Qui fait Quoi vient de publier l’édition de mars 2025 de sa revue, dont la mise en page a été entièrement revue, modernisée et améliorée. Disponible en ligne en format numérique PDF (87 pages), cette 449e édition de la revue Qui fait Quoi contient des reportages sur la conférence Prime Time de la Canadian Media Producers Association (CMPA), les séries télé « Mea Culpa » (Chantal Cadieux, Miryam Bouchard, Sphère Média, Radio-Canada) (en couverture), « Matimekush » (Guillaume Sylvestre, Télé-Québec), « Okurimono » de Laurence Lévesque, « The Soldier’s Lagoon » de Pablo Alvarez-Mesa sur l’Usine C avec Danièle de Fontenay et Angela Konrad. Tout ça et bien plus encore…
Au sommaire
INDUSTRIE
Le diffuseurs traditionnels et les plateformes jouent dans les mêmes plates-bandes
Les diffuseurs et les plateformes de diffusion en continu se battent pour deux Palmes d’Or : la première s’avère la plateformisation, le fait de réussir sur cette plateforme, et la seconde, la programmation, le mélange parfait entre la programmation et la fenêtre de contenu pour réaliser la stratégie et rendre leurs plateformes rentables. C’est du moins ce qu’a avancé Florent Carême, responsable de la recherche et des produits chez Glance, une entité de Médiamétrie, lors d’une présentation dans le cadre de Prime Time, la conférence annuelle de la Canadian Media Producers Association (CMPA), qui s’est tenue fin janvier.
Les grandes tendances en télévision scriptée et non scriptée
Observer les tendances internationales demeure important pour les producteurs canadiens tout simplement parce que les tendances sont des indicateurs des meilleures acquisitions, adaptations et formats scriptés et non scriptés. Si vous êtes un producteur, cela peut aider à trouver de l’inspiration de ce qui se fait le mieux dans d’autres pays et créer des projets qui ont davantage de chances d’atteindre l’audience, tout en réduisant le risque de financement, a expliqué Léa Moreau, gestionnaire d’affaires en charge de la zone Amérique (Amérique du Nord et Amérique latine) de la firme Glance, lors de Prime Time, la conférence annuelle de la Canadian Media Producers Association (CMPA).
Les Autochtones ont de l’humour et leurs séries télé en sont la preuve
La comédie autochtone se trouve en plein essor, franchit les barrières et attire le public à travers le Canada et ailleurs. Trois séries s’avèrent particulièrement intéressantes : « Mohawk Girls », « Acting Good » et « Don’t Even » et, plus récemment, « Don’t Even ». Lors Prime Time, la conférence annuelle de la Canadian Media Producers Association (CMPA), qui s’est tenue fin janvier, les organisateurs avaient invité la scénariste Amber-Sekowan Daniels (Sekowan Media), Tina Keeper, comédienne et productrice (Kistikan Pictures), et Brittany LeBorgne, actrice et productrice (Rezolution Pictures), dans une discussion animée par Melanie Hadley, vice-présidente, Industrie, partenariats et croissance, du Bureau de l’écran autochtone, à venir discuter de l’état de l’humour dans les productions autochtones.
La réalité des personnes BIPOC dans l’industrie audiovisuelle
Lors de Prime Time, la rencontre annuelle des producteurs canadiens, la Canadian Media Producers Association (CMPA) a invité Victor Blackwell, présentateur de CNN, qui s’est entretenu avec Tonya Williams, l’une des personnes intronisées cette année à l’Allée des célébrités canadiennes et fondatrice et directrice exécutive du Reelworld Screen Institute, qui célèbre son 25e anniversaire. Une discussion croisée sur les difficultés d’être noirs dans une industrie encore majoritairement blanche.
CBC/Radio-Canada : Marie-Philippe Bouchard compte écouter les Canadiens
Pour sa première apparition publique, Marie-Philippe Bouchard, présidente-directrice générale de CBC/Radio-Canada, s’est rendue à Ottawa pour conclure le congrès annuel de la Canadian Media Producers Association, Prime Time, le 1er février dernier. Dans une discussion à bâtons rompus avec Valerie Creighton, PDG du Fonds des médias du Canada (FMC), elle a été prudente sur l’avenir du diffuseur public canadien, particulièrement par rapport à ce qui touche CBC, que le conservateur Pierre Poilièvre menace de fermer. « Pour l’amour du ciel, qu’est-ce qui vous a poussée à accepter ce travail ? » a lancé Valerie Creighton.
TÉLÉVISION
« Mea Culpa » rend hommage aux travailleurs en justice réparatrice
Connue pour son travail comme scénariste sur « Mémoire vive » ou « Une autre histoire », l’autrice Chantal Cadieux revient avec « Mea Culpa », une série de 12 épisodes qui explore les thématiques de la justice réparatrice et les conséquences à long terme des actes violents. Qui fait Quoi a rencontré la créatrice.
Quentin Ducados signe le scénario de « Québec-Nord », sur la réalité des camps de reboisement
Parallèlement à ses activités de réalisateur, de monteur et de scénariste, Quentin Ducados (alias Tayeb Hadji) se réserve quelques mois chaque année pour aller planter des arbres dans des camps de reboisement en Abitibi-Témiscamingue.
Raïssa Sintcheu travaille sur le script d’« À nues », une série sur les enjeux de santé féminine
En tant qu’auteure et professionnelle des médias – étant à l’origine du roman « Demain nous attend » et du magazine CALLMERAI Magazine –, Raïssa Sintcheu n’en est pas à ses premières amours en termes d’écriture.
« Ti-cul » : Bruno Dufort fait ses premiers pas en scénarisation de séries Web
Actif depuis près de quatre ans dans le milieu de la scénarisation, Bruno Dufort s’est fait connaître par son apport à la série humoristique « Entre deux draps » et à la série jeunesse « L’île Kilucru », pour le compte de KOTV et Zone3 respectivement.
Dihya-Sarra Chertouk se lance en scénarisation télé avec son projet « Charles s’intègre »
Alors qu’elle était coordonnatrice de production chez Untamed Productions, Dihya-Sarra Chertouk s’est retrouvée frustrée devant le nombre de personnages de femmes maghrébines stéréotypées présents dans les scénarios qu’on lui soumettait.
Marie-Noël Lanthier scénarisera la série Web d’horreur cosmique « Une météorite »
Formée en scénarisation à l’Institut national de l’image et du son (L’inis) – où elle a signé les textes du court métrage « Au bord des limbes » et de la série Web « Un goût amer » –, Marie-Noël Lanthier travaille aujourd’hui sur un projet personnel, un scénario intitulé provisoirement « Une météorite ».
Florence Blain Mbaye présente « Claude », sa première télésérie scénarisée
Bien connue pour ses talents de comédienne et d’autrice-compositrice-interprète, Florence Blain Mbaye s’est récemment lancée sur une nouvelle avenue professionnelle, la scénarisation. Pour parfaire son intégration dans le monde derrière la caméra, l’habituée de la scène a rejoint la cohorte du programme Pitch des scénaristes de l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision, où elle a eu l’occasion de peaufiner et de présenter le texte d’une première série, intitulée « Claude ». Qui fait Quoi discuté de ce projet avec elle peu de temps après sa présentation, qui a eu lieu au Forum des membres de l’Académie.
CINÉMA
« Matimekush » jette un nouveau regard sur les communautés autochtones
Alors qu’il tournait à Schefferville dans le cadre de la série documentaire « La plus belle province », Guillaume Sylvestre a pu découvrir un modèle d’intégration communautaire dont il ne soupçonnait pas l’existence. En effet, plusieurs immigrants issus d’Afrique de l’Ouest se sont installés dans la réserve innue de Matimekush – adjacente à l’ancienne ville minière –, notamment pour y exercer leur métier d’enseignant. Fasciné par cette relation a priori improbable entre ces deux communautés, le réalisateur s’est lancé dans la production d’un documentaire sur le sujet, intitulé « Matimekush ». Qui fait Quoi a discuté de ce projet avec lui, quelques jours avant la diffusion de sa version courte sur les ondes de Télé-Québec.
Avec « Okurimono », Laurence Lévesque se penche sur le deuil sur fond de bombe atomique
Après trois courts métrages (« Drap contour », 2018, « Port d’attache », 2019 et « Perséides », 2023) réalisés alors qu’elle étudiait en cinéma à l’UQAM, Laurence Lévesque signe, avec « Okurimono », son premier long métrage documentaire. En parallèle, elle a travaillé comme scripte sur des plateaux de tournage. L’idée d’« Okurimono » lui est venue par un processus assez naturel, confie-t-elle à Qui fait Quoi. Elle a suivi sa belle-mère, Noriko Oi, une Canadienne d’origine japonaise vivant à Montréal depuis plus de 20 ans, qui devait retourner à Nagasaki pour vider la maison familiale.
Éloi Baril retient beaucoup de son expérience de tournage pour « Elle va crier »
Le réalisateur Éloi Baril a entamé son projet de documentaire « Elle va crier » dans le cadre de son parcours universitaire, sans savoir jusqu’où cette initiative le mènerait. À l’origine, il devait soumettre deux projets de courts métrages, un de fiction et un documentaire, pour compléter son baccalauréat en cinéma.
« The Soldier’s Lagoon » : Pablo Alvarez-Mesa explore les fantômes de l’histoire sur le territoire
Le cinéaste colombien Pablo Alvarez-Mesa poursuit son exploration de l’histoire de son pays d’origine avec son plus récent documentaire, « The Soldier’s Lagoon », présenté en primeur québécoise dans la compétition nationale des dernières Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM). Fidèle à ses thématiques récurrentes – soit la relation entre les faits et la fiction ainsi que la mémoire collective –, celui qui a réalisé autrefois « Bicentenario » a eu l’occasion de discuter de sa démarche lors d’un panel sur le cinéma engagé. Un événement auquel Qui fait Quoi a répondu présent.
Matías Meyer en a vu de toutes les couleurs avec « Louis Riel ou Le ciel touche la terre »
Le film « Louis Riel ou Le ciel touche la terre », du réalisateur Matías Meyer, retrace la vie du célèbre chef métis et son rôle à la fois politique et spirituel dans l’histoire du Canada. Matías Meyer a commencé à réfléchir à ce film en 2011. Retour sur un projet phare pour le réalisateur.
SCÈNE
Usine C : Angela Konrad veut provoquer questionnements et discussions
Née en Allemagne, Angela Konrad a fait des études théâtrales et en histoire de l’art à Munich, ce qui l’a amenée à partir en France pour étudier le romantisme et la littérature française. Elle y vit pendant une vingtaine d’années avant de déménager à Montréal en 2012, alors qu’elle fonde la Compagnie La FABRIK tout en enseignant le théâtre à l’UQÀM. Pendant ces années, elle continue de mettre en scène des pièces, dont, récemment, l’intégrale de « Vernon Subutex » à l’Usine C, dont elle est directrice générale et artistique depuis 2022. Alors que ce lieu de diffusion et de création célèbre ses 30 ans, Qui fait Quoi a discuté avec elle.
Danièle de Fontenay revient sur la naissance de l’Usine C, il y a 30 ans
L’histoire de l’Usine C, le centre de création et de diffusion fondé par Danièle de Fontenay et Gilles Maheu, remonte à l’année 1980, alors que le milieu du théâtre connaissait une importante effervescence à Montréal. Danièle de Fontenay, cofondatrice et coordonnatrice d’Espace Libre de 1980 à 1993, puis directrice générale de Carbone 14 de 1980 à 2004 et directrice générale et artistique de l’Usine C de 1995 à 2022, revient pour Qui fait Quoi sur cette époque qui a mené à la fondation de l’Usine C.
MUSIQUE
Zachary Richard lance un projet inclusif qui lui est cher
Le nouvel album du chanteur Zachary Richard, « Handicap Bonheur », est le fruit d’une collaboration étroite entre le musicien et son petit-fils, Émile Cullin. Ce projet, qui explore une variété de styles musicaux, est d’abord une création qui vise à passer un message clair : l’inclusion des personnes avec un handicap dans la société est primordiale.
LE GUIDE DE LA PRODUCTION
Qui fait Quoi présente les projets de productions en film, télévision et multimédia aux différentes étapes de développement : projets, préproduction, production et postproduction. Unique, ce guide est disponible en ligne en version intégrale et actualisé tous les jours par notre équipe de recherchistes et de journalistes. Rendez-vous à l’adresse suivante : guide.qfq.com/guideproduction.
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