Mensuel Qui fait Quoi #457 - novembre 2025

Au sommaire

INDUSTRIE

Naomie Caron veut changer les mentalités grâce à la programmation du Festival Massimadi

À peine entrée en fonction à la Fondation Massimadii en tant que gestionnaire de projets, Naomie Caron s’est vue élevée en 2024 au rang de directrice générale de l’organisation, devant prendre en main non seulement sa restructuration, mais également son festival annuel. Un an après cette transition, qui a fait office de baptême du feu, la gestionnaire est revenue à la charge pour la 17e édition du Festival Massimadi, une mouture qui se déroule du 22 au 29 octobre (en ligne jusqu’au 31 octobre) et qui s’est voulue une poursuite de la pérennisation de la Fondation. Qui fait Quoi a cherché à en savoir davantage auprès de la dirigeante.

Le producteur Nicolás Celis (« Roma », « Emilia Pérez ») préfère les projets qui sortent de l’ordinaire

Le producteur de « Roma », d’« Emilia Pérez » et coproducteur de « Mexico 89 » aime le cinéma depuis aussi longtemps qu’il s’en souvienne, comme probablement la plupart des gens dans le monde. Mais lorsqu’il avait neuf ans, Nicolás Celis s’est fait renverser par une voiture et a passé beaucoup de temps à l’hôpital et, après, à la maison. « Je crois que c’est ce qui a déclenché en moi ce qui allait devenir ma carrière, car je passais mes journées à regarder des films », confie-t-il à Qui fait Quoi.

Iannicko N’doua se prépare pour sa première réalisation cinématographique

Ayant appris l’interprétation de manière autodidacte, Iannicko N’doua s’est investi dans les milieux de la télé et du cinéma dès l’âge de 10 ans, démarrant ainsi une longue carrière devant les caméras et dans les studios de doublage. Désireux d’étendre ses horizons, il s’est inscrit une fois adulte au Collège Lionel-Groulx pour y étudier le jeu théâtral, une initiative qui lui a permis de fouler les planches du Théâtre du Nouveau Monde (TNM) et de l’Usine C. Aujourd’hui, le comédien s’apprête à publier le texte de sa pièce inaugurale, « Neige sur Abidjan », et travaille d’arrache-pied pour en faire une version adaptée pour le cinéma. Qui fait Quoi l’a rencontré à la soirée de clôture de la résidence Voix [In]Visibles, pour discuter de ce projet et des apprentissages qui lui serviront à le concrétiser.

TÉLÉVISION

« Anticosti », la série phare de la saison automnale de Séries Plus

Inspiré par les histoires de ses parents, qui ont autrefois fréquenté l’île d’Anticosti afin d’y chasser le chevreuil, Guy Édoin a longtemps entretenu l’ambition de créer une oeuvre cinématographique sur cette terre reculée située au large entre la Côte-Nord et la Gaspésie. Un souhait que le cinéaste a enfin pu exaucer cette année, s’alliant avec son collègue Dominic Goyer et la maison de production Sphère Média pour réaliser «Anticoti», un thriller boréal situé et tourné sur l’île du même nom. Qui fait Quoi s’est entretenu avec les coauteurs de la série en amont de sa diffusion sur les ondes de Séries Plus.

CINÉMA

Mélanie Lameboy explore la lutte sociale de son peuple dans « Baie James 1975 : le choc des nations »

Originaire de la Nation crie de Chisasibi, Mélanie Lameboy a longtemps nourri une passion pour le documentaire avant de se lancer elle-même dans la réalisation, avec le soutien du Wapikoni mobile. Grâce à ses trois courts métrages — « Every Dog Has A Story (2012) », « Northern Comfort : A Drive Around Town (2021) » et « Closure : One Last Look at St-Joseph’s (2023) » —, elle a attiré l’attention de la société de production autochtone Les Films Rezolution, qui lui a proposé en 2024 de se joindre à un projet de long métrage coproduit avec Picbois Productions, «Baie James 1975: le choc des nations ». Qui fait Quoi a rencontré la documentariste pour discuter de ce film et de son importance.

31e édition de CINEMANIA : l’envol se poursuit !

CINEMANIA est devenu en quelques années le plus important festival de films francophones en Amérique. À sa tête depuis 2014, Guilhem Caillard a fait évoluer la manifestation en rendez-vous incontournable de la création cinématographique francophone. Alors que la 31e édition se déroulera du 4 au 16 novembre, il détaille les enjeux artistiques et économiques de cet événement en pleine croissance.

Monia Chokri octroie son talent au Québec comme en France

Au cours des dernières années, Monia Chokri a permis à bon nombre de productions françaises de profiter de ses compétences d’interprétation, un talent qu’elle cultive au sein de l’industrie québécoise du cinéma depuis bientôt deux décennies. Une démarche professionnelle reconnue par le festival CINEMANIA, qui offrira à l’actrice et cinéaste lors de sa prochaine édition son prix CINEMANIA D’HONNEUR, décerné à une personnalité artistique ayant incarné la culture québécoise au-delà des frontières de la province. Qui fait Quoi s’est entretenu avec la lauréate de ce prix honorifique pour en savoir davantage sur ce qui motive ses collaborations récurrentes avec l’industrie de l’Hexagone.

« On sera heureux » : Léa Pool signe à la fois un film politique et une histoire d’amour

Film politique à la fois lumineux et sombre, « On sera heureux» sera diffusé en ouverture de la 31e édition de CINEMANIA. Discussion avec la réalisatrice Léa Pool.

« Où vont les âmes » : Brigitte Poupart décortique les liens familiaux

Artiste multidisciplinaire oeuvrant dans le milieu culturel québécois, Brigitte Poupart a tour à tour été actrice, auteure, metteure en scène et réalisatrice. En 2023, elle cosigne avec Myriam Verreault « UWD (Until We Die) », un court métrage qui a été présenté dans près de 30 festivals à ce jour. Son premier long métrage de fiction, « Où vont les âmes », sera présenté en première nord-américaine à CINEMANIA. Elle y aborde les blessures d’une famille qui subit les actions d’un père absent, confie-t-elle à Qui fait Quoi.

Anne Dorval coprésidera le jury Visages de la francophonie avec passion

Depuis plusieurs années, l’équipe de CINEMANIA approche la comédienne Anne Dorval afin qu’elle préside un jury du festival de films francophones de Montréal. Or, jusqu’à cette année, elle était soit à l’étranger, en tournage ou indisponible. « Il faut quand même avoir la tête très présente quand on participe à un jury, il ne faut pas trop de désordre autour de soi qui pourrait déranger notre concentration », confie-t-elle à Qui fait Quoi. La 31e édition sera donc la bonne et l’actrice pourra entièrement se dédier à sa tâche de coprésidente du jury Visages de la Francophonie, aux côtés de Niels Schneider.

Pour sa 31e édition, CINEMANIA promet des films et des rencontres inoubliables

La programmation du 31e Festival de films francophones CINEMANIA reste dans la lignée de la 30e édition, présentant, entre autres, des films francophones forts que l’on a pu voir à Cannes, Venise, San Sebastian ou Berlin. Diane Magnoux présente une sélection riche et diversifiée, composée notamment de premiers ou de seconds films qui vont se démarquer, ce dont est convaincue la directrice de la programmation du festival (dont c’est la deuxième édition à ce poste).

Pierre Roy salue l’engagement du C.A. et des partenaires de CINEMANIA

Fondé en 1995 par Maidy Teitelbaum, CINEMANIA a longtemps été considéré comme l’événement cinématographique des anglophones francophiles de Montréal avec une programmation axée sur le cinéma français. En 2014, Monique Jérôme-Forget, qui siégeait alors au conseil d’administration de l’événement, invite Pierre Roy, grand homme de télévision, à se joindre au conseil d’administration. À l’époque, confie ce dernier à Qui fait Quoi, CINEMANIA faisait un peu cavalier seul, essentiellement financé par la fondation de la famille Teitelbaum, en ne recourant pas aux institutions de financement traditionnelles.

Là où les industries du jeu vidéo et du cinéma se rencontrent

Avocate française oeuvrant dans l’industrie interactive, Clara Benyamin sera de passage à CINEMANIA pour prendre part à une table ronde qui se veut un regard croisé sur les différences de techniques de narration au cinéma et dans le jeu vidéo. Or, pour la spécialiste en droit de la propriété intellectuelle et cofondatrice du cabinet CBLF AVOCATS, il ne faut pas mettre en opposition ces deux industries, bien au contraire, confie-t-elle à Qui fait Quoi.

Versailles accueille le cinéma depuis 1896

Pierre-Emmanuel Lecerf, Administrateur général de l’Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles, raconte comment cette relation a évolué au fil des décennies.

Le GrandPalaisRmn pour la première fois à CINEMANIA

Le GrandPalaisRmn est reconnu comme un acteur culturel majeur en France. Son directeur général délégué Christophe Chauffour décrit son rôle et son engagement dans les initiatives qui associent art et cinéma, tant en France qu’à l’international.

CANAL+ Distribution : un partenariat renforcé pour le 31e édition de CINEMANIA 

La genèse de l’association de CANAL+ Distribution (anciennement THEMA Canada) et CINEMANIA repose sur un objectif commun de promotion du cinéma français à l’occasion du lancement de STUDIOCANAL TV.

CINEMANIA et REGARD consolident leur collaboration

Pour la deuxième année consécutive, le Festival de films francophones CINEMANIA et REGARD - Festival international du court métrage au Saguenay collaborent pour mettre en lumière le court métrage.

CINEMANIA met le Maroc à l’honneur

Entrevue avec Jade Jeanne, directrice des activités professionnelles de CINEMANIA et responsable du pays à l’honneur.

ILe cinéma marocain rayonne à CINEMANIA

Souriya Otmani, ambassadrice du Royaume du Maroc, parle de l’importance de ce partenariat entre l’Ambassade du Maroc et le Festival CINEMANIA pour la mise en valeur du cinéma marocain au Canada.

Farida Benlyazid, cinéaste pionnière du Maroc

Farida Benlyazid est considérée comme une pionnière du cinéma marocain. En entrevue, elle nous raconte quels moments ou rencontres ont été déterminants dans son cheminement vers la réalisation et l’écriture.

IMétamorphoses et écritures allégoriques

Avec l’exposition croisée Métamorphoses et écritures allégoriques, CINEMANIA invite le public à découvrir le travail de deux artistes marocains sous un angle nouveau. Des aquarelles préparatoires de L’ombre des papillons de Sofia El Khyari aux photogrammes du film « Animalia » de Sofia Alaoui, les formes et les corps se transforment et se répondent en glissant de l’ombre à la lumière, composant ainsi un cinéma d’images et de symboles.

CINEMANIA s’intéresse à la Région Guadeloupe

Pour la 31e édition de CINEMANIA, la Région Guadeloupe est mise à l’honneur. La Région Guadeloupe nous explique ce que représente cette visibilité pour la région dans un festival international comme CINEMANIA.

Mohamed Nadi aborde le cercle intime au Maroc dans L’héritier des secrets

Pour sa 31e édition, CINEMANIA met le Maroc à l’honneur et Mohamed Nadif se réjouit que son troisième long métrage y soit présenté en avant-première mondiale.

La cohorte de We Build Change compte bien faire bouger les lignes

Depuis 2018, We Build Change accompagne les créateurs et producteurs qui réinventent les récits audiovisuels francophones. En mettant l’accent sur l’innovation, la durabilité et la diversité, l’initiative soutient des projets qui repensent la manière de concevoir, financer et diffuser les œuvres. Chaque année, le programme sélectionne des professionnels du secteur, hors talents artistiques, pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé et d’opportunités de carrière uniques.

MUSIQUE

Henri Kinkead délaisse la pop au profit du « néo-folk » avec son projet « Héron »

Passionné depuis son enfance par la création musicale, Henri Kinkead a fait ses premiers pas sur la scène professionnelle québécoise en 2020 au côté de son frère jumeau Simon, avec qui il a formé le duo « pop queb » Kinkead. Après trois ans d’activité sous cette bannière, le musicien s’est décidé à explorer de nouveaux horizons en solo, formant ainsi le projet néo-folklorique « Héron ». Qui fait Quoi s’est entretenu avec l’auteur-compositeur-interprète pour en savoir davanatage sur sa démarche, en amont du lancement de son prochain microalbum à la mi-novembre.

Jean-Étienne Collin Marcoux et Jean-Michel Letendre-Veilleux misent sur l’innovation à la tête de « Beat Sexü »

Amis d’enfance issus de « Québec-la-ville », Jean-Étienne Collin Marcoux et Jean-Michel Letendre-Veilleux évoluent depuis une quinzaine d’années dans le milieu musical de la capitale nationale, où ils ont notamment fondé le complexe de création sonore Le Pantoum et la maison de disque Dure Vie. En parallèle de leurs engagements au sein de groupes locaux, les deux musiciens ont lancé leur propre projet en 2014, « Beat Sexü », un ensemble de musique dance qu’ils cherchent désormais à placer sur le devant de la scène. Qui fait Quoi a discuté avec le duo à quelques semaines de la sortie de son prochain album, « Dernière chance ».