Qui fait Quoi vient de publier l’édition d’octobre 2025 de sa revue, dont la mise en page a été entièrement modernisée, améliorée et optimisée. Disponible en ligne en format numérique PDF (85 pages), cette 456e édition de la revue Qui fait Quoi contient des articles sur l’absence des professionnels en situation de handicap et neurodivergents des écrans québécois, l’avenir de l’audiovisuel québécois qui doit passer par de profondes mutations dans la foulée du rapport du Groupe de travail sur l’avenir de l’audiovisuel au Québec (GTAAQ), des séries télé « Tous en choeur » (Sphère Films, AMI-télé, Samuel Sauvageau), des films « Le train » (Marie Brassard, Microclimat Films), « Peau à Peau » (Chloé Cinq-Mars, 1976 Productions et Point Prod), « reExistence » (Will Prosper, ONF), « Mille secrets mille dangers » (Philippe Falardeau, micro_scope), « The Draft : La cible ultime » (Jephté Bastien), « Ville Jacques-Carton » (André Forcier et Jean-Marc E. Roy, Papier-Brique inc.) et plusieurs autres.
Qui fait Quoi vient de publier l’édition d’octobre 2025 de sa revue, dont la mise en page a été entièrement modernisée, améliorée et optimisée. Disponible en ligne en format numérique PDF (85 pages), cette 456e édition de la revue Qui fait Quoi contient des articles sur l’absence des professionnels en situation de handicap et neurodivergents des écrans québécois, l’avenir de l’audiovisuel québécois doit passer par de profondes mutations dans la foulée du rapport du Groupe de travail sur l’avenir de l’audiovisuel au Québec (GTAAQ), des séries télé « Tous en choeur » (Sphère Films, AMI-télé, Samuel Sauvageau), des films « Le train » (Marie Brassard, Microclimat Films), « Peau à Peau » (Chloé Cinq-Mars, 1976 Productions et Point Prod), « reExistence » (Will Prosper, ONF), « Mille secrets mille dangers » (Philippe Falardeau, micro_scope), « The Draft : La cible ultime » (Jephté Bastien), « Ville Jacques-Carton » (André Forcier et Jean-Marc E. Roy, Papier-Brique inc.) et plusieurs autres.
Au sommaire
INDUSTRIE
L’avenir de l’audiovisuel québécois doit passer par de profondes mutations
Le dépôt du rapport du Groupe de travail sur l’avenir de l’audiovisuel au Québec (GTAAQ) a suscité de nombreuses réactions dans l’industrie québécoise de la création et de la production audiovisuelle, généralement positives face aux quelques 76 mesures émanant du groupe de travail mandaté par le ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe. Le moins qu’on puisse dire est que les membres du comité ont travaillé fort depuis la création de celui-ci en juin 2024. Qui fait Quoi s’est entretenu avec Monique Simard, coprésidente du groupe de travail, quelques jours après le dévoilement de « Souffler les braises - Raviver le feu de notre culture et transmettre la flamme ».
Les professionnels en situation de handicap et neurodivergents, toujours absents des écrans québécois
Anthropologue et professeur à l’École des médias de l’UQAM, Mouloud Boukala est également titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les médias, les handicaps et les (auto)représentations. Il s’intéresse depuis une vingtaine d’années aux manières dont sont représentées les personnes en situation de handicap, les personnes de la neurodiversité et les personnes sourdes dans les médias, à la fois à l’écran et en coulisses.
TÉLÉVISION
Des personnes atteintes d’Alzheimer chantent « Tous en choeur »
Lorsque Sphère Média l’a approché pour lui proposer d’animer une adaptation québécoise de l’émission britannique « Our Dementia Choir », Gregory Charles n’a pas hésité à accepter le mandat qui se présentait à lui. Ainsi, du mois d’avril jusqu’au mois de juin dernier, le musicien a enseigné le chant choral à une quinzaine de personnes d’origines et d’âges différents, chacune atteinte à divers stades de la maladie d’Alzheimer. Des répétitions hebdomadaires qui constituent la fondation de « Tous en choeur », une série documentaire en huit épisodes qui sera diffusée sur les ondes d’AMI-télé cet automne. Qui fait Quoi a discuté du projet avec son animateur début juin, à la veille du spectacle final qui a couronné les efforts de ses élèves choristes.
Patrice Michaud décloisonne la culture derrière le comptoir d’« Au bar central »
Actif sur la scène musicale depuis plus de 15 ans, Patrice Michaud ne s’est que récemment intégré à l’industrie de la télévision en animant la mouture 2021 de « Star Académie ». Quatre ans plus tard, l’auteur-compositeur-interprète a retrouvé les plateaux de tournage – et son rôle d’animateur – pour l’émission « Au bar central », une production hebdomadaire d’URBANIA regroupant des trios de personnalités afin de découvrir leurs coups de coeur culturels. Qui fait Quoi s’est entretenu avec le musicien pour en savoir davantage sur cette nouvelle expérience devant la caméra.
Maxime Landry racontera 125 ans d’histoire criminelle montréalaise dans « Crimes du Nord »
En parallèle du lancement de sa première série télé originale, « Le dernier des monstres », et du développement de son long métrage « La montagne des rêves », Maxime Landry travaillait d’arrache-pied à l’écriture d’une nouvelle série documentaire, avec l’aide du réalisateur Alexis Chartrand et de l’équipe de Casadel Films. Intitulée « Crimes du Nord », cette production relatera en trois épisodes d’une heure l’histoire du crime organisé sur l’île de Montréal, du début du 20e siècle à nos jours. Un projet ambitieux qui a imposé son lot de choix difficiles, a confié le scénariste à Qui fait Quoi.
CINÉMA
Marie Brassard clôturera le 54e FNC avec « Le train », son premier long métrage
Figure établie du théâtre québécois contemporain, Marie Brassard a à quelques reprises prodigué ses services à l’industrie du cinéma, ayant contribué à l’écriture des films « Le polygraphe » et « Nô » de Robert Lepage. Ce n’est que récemment que la dramaturge et fondatrice de la compagnie Infrarouge a enfilé la casquette de réalisatrice, signant par le fait même « Le train » un long métrage librement inspiré de son vécu. Qui fait Quoi en a discuté avec elle en amont de sa première mondiale au Festival du nouveau cinéma (FNC).
Chloé Cinq-Mars s’exprime sur les enjeux mentaux post-partum dans « Peau à Peau »
De nombreuses années après avoir germé dans l’esprit de Chloé Cinq-Mars, le thriller psychologique « Peau à Peau » s’apprête à sortir en salle partout au Québec le 3 octobre prochain. Coproduit par 1976 Productions et Point Prod, ce premier long métrage réalisé en solo par la cinéaste poursuit l’exploration du thème de la maternité qui lui est cher, en proposant l’histoire d’une jeune mère qui tombe sans s’en rendre compte dans une dépression post-partum. Une prémisse qui fait écho à un épisode sombre de la vie de la réalisatrice, a-t-elle confié en entrevue avec Qui fait Quoi.
« reExistence » : Will Prosper témoigne de la présence de la communauté noire au Canada
En 2020, en pleine pandémie de la COVID-19, l’Office national du film a lancé un appel à courts métrages documentaires à des réalisateur·trice·s pour réaliser afin de documenter, à leur façon, ce qu’ils et elles étaient en train de vivre. Will Prosper a discuté avec le producteur Pierre-Mathieu Fortin, se disant qu’il serait intéressant de parler de certains angles, des réalités, de ce qui se passe à Montréal-Nord. Au même moment, l’assassinat de George Floyd a complètement happé la planète. De cette époque et de cette réflexion, est né « reExistence », un court métrage créé à partir d’un nombre considérable d’archives des années 1960 à aujourd’hui sur la réalité des Noirs au Canada.
« The Draft : La cible ultime » Jephté Bastien s’exprime sur le racisme systémique
Tout au long de sa carrière de cinéaste, Jephté Bastien a fermement pris à coeur le dicton « écris ce que tu sais », s’inspirant de son propre vécu de Montréalais d’origine haïtienne pour scénariser ses diverses productions.
« Ville Jacques-Carton » André Forcier et Jean-Marc E. Roy mettent en vedette le patrimoine ouvrier
André Forcier l’affirme haut et fort : le film « Ville Jacques-Carton », qu’il a coréalisé avec Jean-Marc E. Roy, se veut avant tout une opération citoyenne. « J’étais tanné de recevoir des appels de promoteurs qui voulaient acheter ma maison à vil prix », lance-t-il en entrevue avec Qui fait Quoi. Dans ce long métrage, le réalisateur voulait se montrer solidaire avec ses concitoyens qui voulaient garder leur maison, trouvant épouvantable de voir le patrimoine urbain de Ville Jacques-Cartier s’effondrer.
Philippe Falardeau a pour la première fois fait équipe à l’écriture pour « Mille secrets mille dangers »
À sa lecture du roman « Mille secrets mille dangers » en 2021, Philippe Falardeau a espéré le transposer un jour au septième art, inspiré comme il l’était par le récit d’autofiction d’Alain Farah. Un souhait qui s’est rapidement exaucé grâce au succès populaire du livre, qui a entraîné les éditions Le Quartanier à confier ses droits d’adaptation à la société de production micro_scope, partenaire habituel du cinéaste. Ce dernier s’est donc allié à l’auteur de l’oeuvre originale pour la porter à l’écran, un processus qui a davantage relevé de la « fusion » que de la « collaboration », a-t-il déclaré en entrevue avec Qui fait Quoi.
Valérie Pouyanne milite contre l’exploitation animale dans « La saveur d’une vie »
Dans chacune de ses aventures dans le milieu du documentaire, Valérie Pouyanne a cherché à offrir un regard sensible sur le monde, qui soulèverait des réflexions sur la relation qu’entretient l’humain avec la nature. Un paradigme qu’elle a poursuivi ces dernières années en explorant un enjeu qui lui tient à coeur, à savoir le traitement imposé aux animaux par notre mode de vie industrialisé. Cette enquête locale sur un problème mondial a culminé en « La saveur d’une vie », un long métrage documentaire qui connaîtra sa sortie en salle le 12 septembre. Qui fait Quoi a cherché à en savoir davantage sur la création de ce film et sur son message auprès de sa créatrice.
Jeanne Carrière discute du plateau adapté dont elle a profité en tournant « Bigfoot »
Cinéphile depuis l’adolescence, Jeanne Carrière a délaissé ses études en travail social au profit de l’apprentissage du 7e art, convaincue qu’il s’agissait du meilleur médium pour avoir une portée concrète sur la société. Une volonté qui a failli être étouffée en 2021, lorsqu’elle a subi un grave accident qui l’a laissée tétraplégique. Ayant depuis recouvré l’usage partiel de ses mains, la diplômée de L’inis a pu réaliser l’an dernier son premier court métrage professionnel, « Bigfoot », lors d’un tournage entièrement accommodé à ses besoins. Qui fait Quoi s’est entretenue avec l’autoproclamée « réalisatrice roulante » pour en savoir davantage sur cette production atypique.
SCÈNE
Marie Brassard performe « Jimmy : créature de rêve » au Prospero, 24 ans après sa première
Présenté pour la première fois sous sa forme finale en 2001, lors de la neuvième édition du Festival de théâtre des Amériques, « Jimmy : créature de rêve » s’est avéré non seulement le spectacle original inaugural de Marie Brassard, mais également la marque de naissance de sa compagnie, Infrarouge, avec laquelle elle a monté une quinzaine de pièces supplémentaires au fil des ans. Près d’un quart de siècle plus tard, la dramaturge trifluvienne a à nouveau mis en scène son one-woman show sur les planches du théâtre Prospero, et ce, tel qu’elle l’a écrit il y a tout ce temps. Qui fait Quoi a discuté avec elle de cette démarche particulière.
Marie-Hélène Lalande propose un théâtre d’été interactif avec « Dernier coup de ciseaux »
Comédienne de formation, Marie-Hélène Lalande a longtemps performé dans des « comédies d’été contemporaines » avant de se voir confier le rôle de metteure en scène une première fois en 2018, pour la pièce « Boeing Boeing » au Théâtre Petit Champlain. Depuis, la cofondatrice de la compagnie
Les Écornifleuses s’est chargée de la scénographie de trois autres oeuvres, dont l’adaptation québécoise de la pièce de théâtre interactive « Dernier coup de ciseaux », qui connaît un grand succès dans la capitale depuis deux ans. Qui fait Quoi a discuté de ce dernier projet avec elle, en amont de sa première montréalaise à l’Espace Saint-Denis.
MUSIQUE
Steve Marcoux de la Boîte à Musique revient sur son acquisition de Garage à Musique / Média Musique
Depuis qu’il a pris les rênes de l’entreprise familiale il y a plus de vingt-cinq ans, Steve Marcoux s’est assuré d’entretenir un climat de collaboration entre la Boîte à Musique (BAM) et ses pairs de l’industrie québécoise du son. Une mentalité qui a entraîné des partenariats récurrents avec Mario Gauthier et Claudine Bergeron, propriétaires du Garage à Musique / Média Musique, dont l’offre venait compléter celle du spécialiste en location de matériel audio. Aujourd’hui, les deux enseignes se sont alliées de manière permanente grâce à l’acquisition par BAM du Garage à musique, une décision réfléchie communément par toutes les parties concernées au cours de la dernière année. Qui fait Quoi a cherché à en savoir davantage auprès du nouveau détenteur des deux boîtes musicales.
Antoine Boily-Duguay, alias LE VENIN, prône la créativité et l’ambition musicale
Après avoir fait ses premières armes dans l’univers de la musique derrière son ensemble de batterie, Antoine Boily-Duguay a développé une expertise professionnelle en tant que sonorisateur, offrant ses services de production en salle et en studio à bon nombre d’artistes, tels que Jérôme 50, Hubert Lenoir et Robert Robert. Après plusieurs années à évoluer dans l’industrie sous la bannière de son entreprise, Studio Général, le technicien s’est décidé à lancer son propre projet solo, LE VENIN, souhaitant apporter son grain de sel au genre codifié de la pop québécoise. Qui fait Quoi s’est entretenu avec lui à quelques semaines du lancement de son premier album, publié sous l’étiquette de Simone Records.
LE GUIDE DE LA PRODUCTION
Qui fait Quoi présente les projets de productions en film, télévision et multimédia aux différentes étapes de développement/projet, préproduction, production et postproduction. Unique, ce guide est disponible en ligne en version intégrale et actualisé tous les jours par notre équipe de recherchistes et de journalistes. Rendez-vous à l’adresse suivante : guide.qfq.com/production.
Les abonné·e·s de Qui fait Quoi peuvent télécharger leur exemplaire en ligne à l’adresse suivante : qfq.com/revue. Pour s’abonner ou se procurer ce numéro à l’unité, rendez-vous à boutique.qfq.com.