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Qui fait Quoi vient de publier l’édition de décembre 2023 de sa revue, dont la mise en page a été entièrement revue, modernisée et améliorée. Disponible en ligne en format numérique PDF (73 pages), cette 435e édition de la revue Qui fait Quoi propose notamment un reportage sur la série « Ça prend pas la tchas à Papineau » scénarisée par Lex Garcia, réalisée par Emilie Mannering, produite par Trio Orange (en couverture), une visite dans les salles de conservation de l’ONF, le compte rendu d’une table ronde de CINEMANIA Pro sur la diffusion des films québécois en français, un état des lieux de la visibilité et du financement des documentaires.
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INDUSTRIE
La diffusion des films québécois en français
CINEMANIA Pro présentait une table ronde se penchant sur les façons de diffuser le contenu francophone dans le contexte québécois. Animée par François Pier Pélinard-Lambert, rédacteur en chef au magazine Le Film français, la rencontre a donné la parole à Roxanne Sayegh, directrice du Cinéma Beaubien, du Cinéma du Parc et du Cinéma du Musée, Nadine Dufour, vice-présidente aux contenus à Télé-Québec, Isabelle Sullivan, directrice, stratégie de programmation chez Bell Media (Crave), et enfin à Daniel Séguin, vice-président principal de Cineplex, Québec. Ces diffuseurs, traditionnels ou non, ont notamment mentionné divers défis comme la découvrabilité, la concurrence internationale, la numérisation des marchés et la manière dont les films en français sont exploités.
Malgré sa popularité auprès du public, le documentaire demeure largement sous financé
L’Association des documentaristes du Canada (DOC) a profité des Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) pour souligner son 40e anniversaire et dresser le bilan de l’activité du documentaire au Canada.
Augmenter la visibilité du documentaire dans les écoles
Lors de son Forum OBSDOC 2023, qui s’est tenu le 31 janvier, l’Observatoire du documentaire s’est penché sur la médiation culturelle et le développement de nouveaux publics.
Le Canada s’établit de plus en plus comme partenaire coproducteur
Souvent synonyme de défis, de différences culturelles et de divergences entre les calendriers, la coproduction internationale demeure un exercice auquel se frottent de nombreux producteurs québécois. Certains vont parfois même jusqu’à en faire l’ADN de leur boîte de production.
TECHNOLOGIES
Retour sur la genèse du Lexique 3D
En 2021, le Bureau du cinéma et de la télévision du Québec (BCTQ) lançait le Lexique 3D, qui fournit les terminologies francophones pour le domaine de l’industrie des effets visuels et de l’animation 3D. Grâce au soutien de l’Office québécois de la langue française (OQLF) et à la collaboration de SYNTHÈSE – Pôle Image Québec, ce mini-dictionnaire vise ainsi à rayer du quotidien des professionnels de l’industrie créatives les termes « storyboard » et « grooming », par exemple, pour les remplacer par « scénarimage » et « chevelure-pelage ».
L’ONF continue de numériser et préserver ses oeuvres et ses archives
Au cours des dernières années, les industries créatives ont nettement augmenté leur production. Cette croissance tant dans la charge de travail que dans la rentabilité nécessite une main-d’oeuvre qui, à l’heure actuelle, doit être recrutée et retenue auprès des entreprises. Or, celles-ci sont confrontées aujourd’hui à un défi, leur plus grand, celui de la compétitivité.
TÉLÉVISION
« Ça prend pas la tchas à Papineau » Lex Garcia explore le deuil et la masculinité
Comédien, animateur et auteur, Lex Garcia s’est lancé un défi avec « Ça prend pas la tchas à Papineau », série courte qu’il a scénarisée et qui se trouve sur ICI Tou.tv Extra. Alors qu’on saluait constamment les personnages féminins qu’il imaginait dans ses écrits, il a voulu, avec ces 7 épisodes de 10 minutes réalisés par Emilie Mannering et produits par Trio Orange, montrer des hommes inspirants, admirables et respectables. De là s’est précisé Jojo Trespalacios, jeune père de Randy et Olivier, barbier, dont la conjointe est décédée il y a quelques mois.
CINÉMA
« Ru », le geste artistique pur de Charles-Olivier Michaud
Charles-Olivier Michaud s’est joint à l’aventure de « Ru » en 2017 alors que le scénariste Jacques Davidts, la maison de production Amalga et la romancière Kim Thúy, également productrice associée sur le projet, cherchaient un réalisateur ou une réalisatrice prêt à offrir sa vision pour l’adaptation cinématographique du livre éponyme imaginé par l’auteure. Après une rencontre, un 23 décembre, chez l’écrivaine, la connexion, tant créative qu’humaine s’est opérée. Pour le cinéaste, il était primordial de comprendre le sous-texte du roman, que le Québec devenait beau, inusité, étrange, drôle, cocasse et touchant à travers les yeux de la jeune Tinh, Vietnamienne qui arrive dans la Belle Province avec sa famille pour y entamer une nouvelle vie.
« L’océan vu du coeur » un manifeste pour la planète
« L’océan vu du coeur », un long métrage documentaire des réalisatrices Iolande Cadrin-Rossignol et Marie-Dominique Michaud, se veut le grand frère de leur précédent projet commun, « La terre vue du coeur ». Qui fait Quoi a rencontré les deux réalisatrices le lendemain de la première montréalaise du film, dans un échange ponctué d’éclats de rire et, parfois, d’indignation. « L’océan vu du coeur », produit par Marie-Dominique Michaud (Jane Losa Films) et Chantale Pagé (Maison 4:3, qui en est aussi le distributeur) arrive sur les écrans au Québec le 10 novembre.
Eruoma Awashish a affiné sa technique d’illustration pour l’écran
D’origine atikamekw par son père et québécoise par sa mère, l’artiste multidisciplinaire Eruoma Awashish a grandi dans la communauté d’Opitciwan où sa famille paternelle réside toujours. De son côté, elle vit aujourd’hui dans la communauté innue de Mashteuiatsh, au Lac-Saint-Jean. Qui fait Quoi a discuté avec elle des illustrations qu’elle a réalisées pour le documentaire « L’océan vu du ciel » et de sa pratique artistique.
Thierry Sorlini réalise « Nés un dimanche matin », un premier court métrage financé
Thierry Sorlini partage un intérêt pour l’art depuis sa tendre enfance. Sa mère, une grande cinéphile, lui a très tôt transmis sa passion pour les films. Il se lance plutôt dans l’improvisation, mais constate qu’il préfère se positionner derrière l’objectif, désirant écrire puis mettre en scène une histoire. Comme plusieurs, il fait équipe avec ses camarades et conçoit une poignée de films autofinancés, jusqu’à « Nés un dimanche matin », un premier court métrage pour lequel il a obtenu du soutien financier et qui est sélectionné en première mondiale au festival image+nation.
Cédric Gaillard offre un espace de jeu valorisant dans « Les crottés »
Baignant dans le monde de l’improvisation depuis une quinzaine d’années, Cédric Gaillard a toujours chéri le rêve de se diriger vers le monde du cinéma. Inspirée par son grand-père Robert Desrosiers et sa tante Sandrine Brodeur-Desrosiers, tous deux cinéastes, elle entame un parcours dédié au septième art avec un certificat en scénarisation à l’UQAM et un baccalauréat en production cinématographique à l’Université Concordia où elle réalise, comme projet de film d’études, le court métrage « Les crottés » qui, après un passage aux RVQC, est présenté à image+nation.
LE GUIDE DE LA PRODUCTION
Qui fait Quoi présente les projets de productions en film, télévision et multimédia aux différentes étapes de développement : projets, préproduction, production et postproduction. Unique, ce guide est disponible en ligne en version intégrale et actualisé tous les jours par notre équipe de recherchistes et de journalistes. Rendez-vous à l’adresse suivante : www.qfq.com/guideproduction
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